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Comment être acteur de la transition écologique dans l’agriculture ?

Bonjour à tous,


Je suis Astrid Michot, récemment, j’ai découvert les enjeux de l’agriculture française, et c’est de ceux-là dont j’aimerais vous faire part.


Ce sujet vous semble peut-être sans issus à premier abord, peut-être que, comme moi il y a quelque temps, vous n’avez pas conscience de ces enjeux, ou encore, peut-être que vous vous dîtes qu’il s’agit d’une énième problématique devant laquelle nous sommes impuissants !


Mais ce n’est pas le cas. Je vais tenter de vous décrypter la situation et de vous soumettre les solutions qui participeront à faire évoluer ces problématiques.


20% des exploitations agricoles ont fermé en 10 ans


Selon le dernier recensement du ministère de l’agriculture en 2020, plus de 100 000 exploitations agricoles ont fermé en dix ans, c'est-à-dire 20% de la totalité des exploitations françaises.

Pourtant, les agriculteurs sont essentiels pour notre pays aussi bien sur un plan économique que écologique ! Ils garantissent d’une part, notre autosuffisance alimentaire et évitent d’autre part, de consommer des produits de l’étranger dont l’empreinte carbone associée au transport est nécessairement supérieure.

Alors, pourquoi de telles fermetures ? Et surtout comment y remédier ?


la multiplication des intermédiaires


Depuis quelques décennies, les maraîchers ne sont plus au cœur de nos vies comme ils ont pu l’être à d’autres époques. Avec l’urbanisation, pour commencer, nous nous sommes éloignés de la campagne et des métiers de la terre. Les citadins d’aujourd’hui n’entretiennent plus vraiment de rapport direct avec leur producteurs. D’une part, dûe à une distance physique des agriculteurs, et d’autre part, à cause d’un éloignement de la nature. D’ailleurs, peu de parisiens connaissent vraisemblablement ces métiers.

Aujourd’hui, en tant que parisien, il existe véritablement trois endroits où il est possible d’acheter des fruits et légumes : dans des magasins spécialisés, dans des supermarchés ou sur les marchés. Or, les fruits et légumes vendus dans les magasins et dans les supermarchés passent par de nombreux intermédiaires tels que des grossistes et des distributeurs avant d’arriver dans l’assiette du consommateur. Ils sont donc inévitablement entreposés dans des chambres froides parfois plusieurs jours durant. Similairement, les fruits et légumes vendus sur les marchés proviennent fréquemment de Rungis ou les produits sont vendus par des grossistes. Ils passent donc également par de nombreux intermédiaires avant d’arriver au consommateur final.

Or la multiplication des intermédiaires implique une répartition de la marge sur plusieurs étages. Plus il y a d’intermédiaires, plus la marge du producteur est faible.



concurrence déloyales de l’étranger


Depuis quelque temps, l’agriculture biologique a pris une place importante dans les habitudes de consommation des citadins. Néanmoins, ce que peu de personnes savent, c’est que la plupart des fruits et légumes vendus dans les magasins spécialisés sont issus de pays étrangers comme l’Espagne ou le Maroc. Dans ces pays-là, la main-d'œuvre est bien moins chère qu’en France ce qui explique que leurs prix sont beaucoup plus attractifs pour la grande distribution.

Par ailleurs, le label français “Agriculture biologique” implique le même cahier des charges que le label européen “Eurofeuille”. Les produits que les consommateurs achètent sont donc bien biologiques.

Néanmoins, il s’agit d’un non-sens écologique puisque ces fruits et légumes provenant de l’étranger impliquent une plus grande empreinte carbone associée au transport. En outre, cela représente également une concurrence déloyale pour les maraîchers français mis en compétition contre des produits nettement moins chers.



solution : circuit court


D’autres facteurs sont évidemment à prendre en considération pour bien comprendre l’ampleur des problématiques agricoles du 21ème siècle. Néanmoins, il nous semble que l’idée de localité et de proximité est au cœur de ces enjeux. En effet, la perte de proximité aussi bien physique qu’émotionnelle avec nos producteurs, de même que la perte de localité des produits avec notamment la mondialisation résultent à une certaine dévalorisation de ces métiers.


✨Et pour cela nous proposons une solution simple : le circuit court. ✨


Le circuit court, c’est au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur, et c’est également favoriser l’agriculture locale.


Par ailleurs ça bénéficie aussi bien les consommateurs que les producteurs puisque les légumes sont plus frais et de meilleure qualité et que les agriculteurs sont valorisé au juste prix !

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